Il s’agit d’un PANDA 31, bateau construit en 1976 par le chantier italien NORCANTIERI, copie presque conforme d’un first 30.
Le bateau était classé en deuxième catégorie mais n’était armé que pour la sixième catégorie de l’époque.
Dans les semaines qui suivirent, grâce à internet, je potassais la réglementation et constatais que je pouvais naviguer jusqu’à 200 miles d’un abri si j’équipais le bateau en seconde catégorie.
J’avais pris soin de demander à l’expert une mission complémentaire. Je lui avais demandé de me trouver un chantier ou je puisse faire faire quelques travaux pour mettre le bateau en état de naviguer dans de bonnes conditions pour le redescendre en Méditerranée. Il me trouva un chantier et quelques artisans.
A mon premier voyage, je prenais possession du bateau et le faisait mettre à sec dans le chantier indiqué par l’expert.
Je faisais le tour de quelques entreprises et décidait de faire refaire le gréement dormant, de refaire un jeu de voiles neuves et un spi, d’acquérir et faire installer des batteries neuves de faire mettre le circuit électrique en conformité, d’approvisionner et de faire installer un hydro-générateur, d’équiper le bateau d’une survie hauturière, de faire réaligner l’arbre moteur et changer l’hélice, d’acheter et faire installer un récepteur BLU, de faire installer une pompe de circuit d’eau et une pompe de cale électrique, de faire réparer la pompe à main, d’acheter et de faire installer un GPS.
J’en profitais pour changer le réchaud du bord, changer les tuyaux de gaz, ainsi que quelques drisses usagées.
Pour faire effectuer ces travaux, je fis trois allers et retour du Luberon à Brest, de Janvier 2003 à Mars 2003. Je dormais sur le bateau et je faisais le tour des fournisseurs pour faire avancer les chantiers, car c’est bien connu, ils sont tous débordés à cette époque de l’année.
En mars 2003, le bateau était près à naviguer.
dimanche 20 janvier 2002
mardi 1 janvier 2002
2002, l’acquisition de Julie VI
En 2002, j’ai mené à bien mon projet. Je disposais de suffisamment d’argent et de temps pour concrétiser l’acquisition d’un bateau.
Sur les conseils d’Alain, un ami proche qui est impliqué au plan professionnel dans le secteur de la construction des bateaux de plaisance, je faisais l’acquisition de mon premier bateau.
« Ecoute Robert, commence par un petit bateau, si tu veux vraiment être tranquille, il faudra que tu saches tout faire sur ce bateau, et comme tu pars de zéro, commence petit. Plus tard, en fonction de ton programme, il sera toujours temps de changer pour un plus gros. »
J’allais donc suivre ses conseils, mais ou acheter un premier bateau sur lequel je pourrai apprendre tout ce qui est nécessaire de savoir pour naviguer loin ?
Toujours sur les conseils d’Alain, je décidais de me rendre à une vente aux enchères de bateaux à Brest. Maîtres Philippe Lannon et Gilles Grannec, commissaires-priseurs font une vente de bateaux environ tous les quinze jours. Il suffit de téléphoner pour obtenir la liste des bateaux en vente. Ils ont maintenant un site internet.
En décembre 2002. Je demandais la liste des bateaux en vente à la prochaine vente. Sur une centaine de bateaux en vente ce jour là, il y avait seulement sept voiliers.
J’allais donc à Brest, avec l’idée de simplement voir comment se passait ces ventes aux enchères, sans avoir l’intention d’enchérir.
Le jour de la vente, il y avait une cinquantaine d’acquéreurs potentiels. Sur la base de la liste, j’avais consulté l’argus des bateaux pour voir la somme qu’il fallait investir pour se porter acquéreur d’un voilier.
Lors de la vente, très peu de bateaux à moteur ne trouvaient acquéreur, le commissaire priseur était obligé de baisser les prix pour essayer de les vendre.
Par contre, les voiliers partaient comme des petits pains, au dessus de la valeur que je considérai comme raisonnable, sur la base de l’argus, et en tenant compte des 14% de frais qui s’ajoutaient au montant de l’enchère.
Les enchères montèrent très haut, bien au dessus du raisonnable.
J’avais décidé de passer quelques jours sur Brest et je me promenais sur les pontons du Port du Moulin Blanc, juste en face de la brasserie « Le tour du monde », propriété d’Eric de Kersauzon.
Agrandir le plan
Sur un des pontons, dans l’enfilade des bateaux, il y avait un bateau qui semblait être à l’abandon. Les drisses étaient toute vertes. Pour toute publicité, un panneau de contreplaqué déchiqueté sur lequel était indiqué au feutre « A VENDRE » et un numéro de téléphone portable.
A l’instinct, j’appelais le propriétaire pour le visiter.
Yves venait d’avoir un enfant. Après avoir vécu pendant trois ans sur le bateau, sa femme l’avait convaincu de prendre un appartement à terre.
Je visitais le bateau et me déclarait intéressé.
Sur les conseils de mon ami Alain que j’informais de ma démarche, je convoquais un expert pour une seconde visite. J’expliquais à l’expert le but de la démarche : me dire combien je devais acheter le bateau.
La premier geste que fit l’expert fut de retourner la lampe étanche à retournement fixée sur le balcon arrière. Je me dis que si ça commençait comme cela, c’était bon signe. L’expert ouvrit tous les équipets, souleva tous les planchers, vérifia les boulons de quille, demanda les factures de réparation du moteur, sauta sur le pont, me montra des réparations déjà effectuées et tous les éléments visibles qui pouvaient jouer en faveur ou au détriment de l’acquisition.
Deux heures plus tard, sont verdict fut «Compte-tenu de son état, il faut en proposer entre 8 000 Euros et 12 000 Euros ».
Un quart d’heure plus tard, je revoyais le propriétaire et je lui fis ma proposition :
« Je vais être transparent avec vous, l’expert estime que je dois vous proposer entre 8 000 et 12 000 Euros. Je vous en propose 10 000 Euros. Je repars demain matin pour le sud de la France. Vous avez donc la nuit pour réfléchir. Si vous êtes d’accord, nous signons une promesse d’achat, je vous remets un chèque de 500 Euros et je viens prendre livraison du bateau dans un mois avec un chèque de banque du montant du solde. »
Le lendemain matin, nous étions à bord pour rédiger la promesse d’achat et je lui laissais le chèque prévu. Je repartais ensuite pour le sud de la France avec bien des sujets de réflexion.
Sur les conseils d’Alain, un ami proche qui est impliqué au plan professionnel dans le secteur de la construction des bateaux de plaisance, je faisais l’acquisition de mon premier bateau.
« Ecoute Robert, commence par un petit bateau, si tu veux vraiment être tranquille, il faudra que tu saches tout faire sur ce bateau, et comme tu pars de zéro, commence petit. Plus tard, en fonction de ton programme, il sera toujours temps de changer pour un plus gros. »
J’allais donc suivre ses conseils, mais ou acheter un premier bateau sur lequel je pourrai apprendre tout ce qui est nécessaire de savoir pour naviguer loin ?
Toujours sur les conseils d’Alain, je décidais de me rendre à une vente aux enchères de bateaux à Brest. Maîtres Philippe Lannon et Gilles Grannec, commissaires-priseurs font une vente de bateaux environ tous les quinze jours. Il suffit de téléphoner pour obtenir la liste des bateaux en vente. Ils ont maintenant un site internet.
En décembre 2002. Je demandais la liste des bateaux en vente à la prochaine vente. Sur une centaine de bateaux en vente ce jour là, il y avait seulement sept voiliers.
J’allais donc à Brest, avec l’idée de simplement voir comment se passait ces ventes aux enchères, sans avoir l’intention d’enchérir.
Le jour de la vente, il y avait une cinquantaine d’acquéreurs potentiels. Sur la base de la liste, j’avais consulté l’argus des bateaux pour voir la somme qu’il fallait investir pour se porter acquéreur d’un voilier.
Lors de la vente, très peu de bateaux à moteur ne trouvaient acquéreur, le commissaire priseur était obligé de baisser les prix pour essayer de les vendre.
Par contre, les voiliers partaient comme des petits pains, au dessus de la valeur que je considérai comme raisonnable, sur la base de l’argus, et en tenant compte des 14% de frais qui s’ajoutaient au montant de l’enchère.
Les enchères montèrent très haut, bien au dessus du raisonnable.
J’avais décidé de passer quelques jours sur Brest et je me promenais sur les pontons du Port du Moulin Blanc, juste en face de la brasserie « Le tour du monde », propriété d’Eric de Kersauzon.
Agrandir le plan
Sur un des pontons, dans l’enfilade des bateaux, il y avait un bateau qui semblait être à l’abandon. Les drisses étaient toute vertes. Pour toute publicité, un panneau de contreplaqué déchiqueté sur lequel était indiqué au feutre « A VENDRE » et un numéro de téléphone portable.
A l’instinct, j’appelais le propriétaire pour le visiter.
Yves venait d’avoir un enfant. Après avoir vécu pendant trois ans sur le bateau, sa femme l’avait convaincu de prendre un appartement à terre.
Je visitais le bateau et me déclarait intéressé.
Sur les conseils de mon ami Alain que j’informais de ma démarche, je convoquais un expert pour une seconde visite. J’expliquais à l’expert le but de la démarche : me dire combien je devais acheter le bateau.
La premier geste que fit l’expert fut de retourner la lampe étanche à retournement fixée sur le balcon arrière. Je me dis que si ça commençait comme cela, c’était bon signe. L’expert ouvrit tous les équipets, souleva tous les planchers, vérifia les boulons de quille, demanda les factures de réparation du moteur, sauta sur le pont, me montra des réparations déjà effectuées et tous les éléments visibles qui pouvaient jouer en faveur ou au détriment de l’acquisition.
Deux heures plus tard, sont verdict fut «Compte-tenu de son état, il faut en proposer entre 8 000 Euros et 12 000 Euros ».
Un quart d’heure plus tard, je revoyais le propriétaire et je lui fis ma proposition :
« Je vais être transparent avec vous, l’expert estime que je dois vous proposer entre 8 000 et 12 000 Euros. Je vous en propose 10 000 Euros. Je repars demain matin pour le sud de la France. Vous avez donc la nuit pour réfléchir. Si vous êtes d’accord, nous signons une promesse d’achat, je vous remets un chèque de 500 Euros et je viens prendre livraison du bateau dans un mois avec un chèque de banque du montant du solde. »
Le lendemain matin, nous étions à bord pour rédiger la promesse d’achat et je lui laissais le chèque prévu. Je repartais ensuite pour le sud de la France avec bien des sujets de réflexion.
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